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Echinopsis lageniformis - Achuma - Torche Bolivienne

by 30 minutes de chant thérapeutique - Plante Médicinale Enseignante

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about

Ces huiles essentielles sonores sont à l'écoute gratuite et en vente au bénéfice de nos recherches en électrophysiologie et chimie moléculaire sonore.
Merci pour votre belle participation !

La mélodie est produite par la plante elle-même.

Je l'ai encodée en format .wav avec une fréquence d’échantillonnage de 48Khz en 24 bit et accordée selon les calculs de l'équation de Einstein/Planck sur la fréquence de l'eau à 429,62 Hz.
Bonne écoute à vous !

Pour tout renseignement complémentaire, demande de collaboration/partenariat ou autre, merci de m'adresser un message.
contact : renaud@naturasounds.org

lyrics

"La torche bolivienne appelé aussi Trichocereus bridgesii ou Echinopsis lageniformis en latin est un cactus sacré provenant de Bolivie, du Chili, en Équateur et au Mexique.
On le nomme communément achuma en Amérique du Sud.
Il a une croissance très rapide et possède de très belles fleurs blanches et jaunes très odorantes.
Le Fruit est rouge, comestible et sucré.
Ce cactus est de couleur vert foncé, il possède de nombreuses épines.
Il peut mesurer jusqu'à 6 m de hauteur dans son habitat d'origine, avec de multiples branches partant de la base.

Ce grand cactus a été consommé crue dans la région de La Paz au Mexique.
Il contiendrait beaucoup plus d'alcaloïde que le san pedro ou que la torche péruvienne.
Sa sève est utilisée en médecine traditionnelle ou pour traiter de nombreuses affections
Ce cactus sacré est également utilisé depuis plus de 3000 ans dans la région des Andes pour des cérémonies rituelles ou divinatoires."

Source : https://www.ethnoplants.com/fr/plantes-graines-amerique-du-sud/95-trichocereus-bridgesii-torche-bolivienne-achuma-graines.html

credits

released October 28, 2023
"Classée comme stupéfiant un peu partout dans le monde, la mescaline semble avoir été mise de côté par la recherche scientifique. Et même à l’heure du nouvel engouement médical pour les substances hallucinogènes dites "psychédéliques", on constate que la mescaline fait très peu l’objet de publications et d’essais cliniques. Les cactées américaines, peyotl, cactus San Pedro, torche bolivienne, qui produisent cette substance hallucinogène, ont une longue histoire avec les Hommes. Pour les civilisations américaines précolombiennes qui les ont utilisés et les utilisent encore, elles sont les outils chamaniques de médiation avec les dieux, les morts ou une voie de guérison. Alors la mescaline, le principe actif de ces végétaux hallucinogènes, peut-elle se glisser dans un nouveau rôle ? Être une molécule passée au crible des essais cliniques, se transformer en comprimé ou gélule et guérir nos addictions ou nos dépressions en quelques prises ?

La mescaline et le cerveau : on sait peu de choses
Les données manquent pour comprendre l’impact de la mescaline sur notre conscience. La mescaline est généralement classée parmi les psychédéliques sérotoninergiques comme le LSD, la psilocybine, mais aussi le dimethyltryptamine (DMT), contenu dans l’ayahuasca, le breuvage amazonien. Mais fonctionne-t-elle réellement comme ces autres hallucinogènes ? Ses effets sur la conscience sont-ils attribuables uniquement à cet effet perturbateur sur un des récepteurs de la sérotonine, baptisé 5-HT2A ?

Deux essais cliniques suisses sur quelques dizaines de volontaires ont tenté, pour le premier, de comparer les effets de ces trois substances, LSD, psilocybine et mescaline sur le récepteur 5-HT2A, et pour le deuxième, de doser finement les paliers à partir desquels la mescaline agit sur le récepteur en question. Les conclusions des études ne sont pas publiées à ce jour (mars 2023).

La mescaline sera-t-elle un jour un médicament ?
Des essais cliniques sont en cours pour étudier les pistes thérapeutiques. Lancés par de nombreuses jeunes pousses en biotechnologies, certains essais cliniques explorent les qualités anti-inflammatoires de la substance pour combattre certains types de dépression et la maladie de Parkinson.

D’autres visent la sortie de la dépendance à l’alcool, en tablant sur la capacité de l’hallucinogène à réorganiser les réseaux de neurones des patients mais en se focalisant sur une caractéristique propre à la mescaline. Son caractère empathogène permettrait au groupe de patients testés d’établir des relations entre eux et avec l’équipe soignante et de consolider ainsi la rupture avec l’addiction. L’expérience collective, à l’instar d’un rituel mexicain autour du peyotl, aurait également son rôle à jouer dans la thérapie.

Pour le moment, la mescaline n’attire pas massivement les chercheurs. Elle a des inconvénients qui la rendent moins prometteuse que le LSD, la MDMA ou la psilocybine. Sachant que c’est un hallucinogène de faible puissance, on se heurte à de multiples effets inconfortables en cas de fort dosage : comment éviter au futur patient les nausées, les vomissements, l’augmentation du rythme cardiaque et la montée en température corporelle induits par la substance ?

Autre pierre d’achoppement, l’effet relativement court des effets du psychotrope qui disparaissent au bout de 12h, une brièveté qui ne laisserait pas assez de temps aux réseaux de neurones pour se réorganiser.

Art et littérature sous mescaline
Avec une substance avec de tels effets synesthésiques, il n’est pas étonnant que de nombreux artistes et intellectuels du 20e siècle se soient emparés de la mescaline pour susciter images et sensations nouvelles. Poètes, écrivains, peintres, ils sont nombreux à l’avoir expérimenté et à en avoir laissé des traces dans leurs œuvres.

Les Portes de la perception d’Aldous Huxley. Aldous Huxley publie en 1954 un texte autobiographique : sous le contrôle médical, le romancier absorbe de la mescaline dans le but d'ouvrir "les portes de la perception". Le récit s’inscrit dans une quête spirituelle qui détermine l’œuvre de l’écrivain et philosophe britannique. Le psychiatre qui supervise l’expérience, Humphrey Osmond, est à l’origine du terme "psychédélique". Le livre exploratoire livre une image positive de la mescaline. Un de ses livres les plus célèbres, paru en 1931, Le Meilleur des mondes, décrit une dystopie où le Soma, une drogue assurant la cohésion sociale et l’asservissement des individus joue le rôle de camisole chimique. Entre le Meilleur des mondes et Les portes de la perception, la vision des drogues de Huxley a évolué.

Le bad trip de Jean-Paul Sartre. Le philosophe de l’existentialisme, Jean-Paul Sartre, gros consommateurs de tabac et d’alcool, évoque dans La Nausée, son expérience plutôt négative avec la mescaline. Il en ressort avec des hallucinations durables : il se croit poursuivi par des homards, "des crabes, des poulpes, des choses grimaçantes" pendant plusieurs semaines ! Par ailleurs, la mise par écrit de ses hallucinations et sensations éprouvées par les injections faites en 1935, sous la surveillance de son ami, le psychiatre Daniel Lagache, est la matière à partir de laquelle il réfléchit en philosophe sur l’image, l’imagination et les hallucinations d’un esprit modifié par la mescaline.

L’auto-analyse d’Henri Michaux. Avec Misérable miracle, sous-titré La Mescaline, ou encore Mescaline 55 (co-écrit avec Edith Boissonas et Serge Paulhan), Henri Michaux explore les effets de sa prise de mescaline. Le poète, écrivain et peintre est un habitué des psychotropes : mescaline, haschisch, Ritaline, LSD-25, champignons hallucinogènes, psylocybine. Misérable Miracle est le premier volume de son œuvre consacrée aux drogues, publié en 1956. Quatre ouvrages suivront et une centaine de dessins. Comme Sartre au même moment, Michaux utilise la substance pour explorer et analyser. Ses expérimentations dureront une dizaine d’années.

Antonin Artaud et la danse du peyotl. Le poète et dramaturge Antonin Artaud trouvait son équilibre dans la consommation de laudanum, un opiacé mêlé d’alcool dont il est dépendant. Dans ses écrits sur les Raramuri (le livre est intitulé Les Tarahumaras), communauté amérindienne du nord du Mexique, il relate leur rite du peyotl et son expérience personnelle avec le végétal: il pensait "à ce moment-là vivre les trois jours les plus heureux de [son] existence."

Poésie sous mescaline. Ecrivain et poète de la Beat generation, pour Allen Ginsberg s’est essayé à l’écriture sous divers psychotropes. Il écrit sous leur emprise, mais aussi à propos d’eux. L’un de ses plus célèbres poèmes, Howl, a été composé en s’inspirant des effets et hallucinations nés du peyotl. En 1959, son poème Mescaline, aboutit à une introspection pessimiste et morbide."

Source : www.sciencesetavenir.fr/sante/mescaline-quelle-promesse-therapeutique-pour-cette-substance-hallucinogene-tiree-des-cactus-peyotl-et-san-pedro_170379

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